Artistes
Femi Kuti (Nigéria)
Fils du père de l'Afrobeat, Femi Kuti assure l'héritage musical de son père Fela. Certes, sa musique est plus groovy et plus dansante mais l'esprit de l'afrobeat est bien là. Ses textes abordent d'autres thèmes de la vie et pas toujours aussi contestataires que ceux de son père. Néanmoins, il défend aussi les valeurs profondes de la nation africaine. Il les défend à travers son "mouvement contre le second esclavage" (MASS : Movment Against Second Slavery). Il évoque aussi la nature de ses relations actuelles avec le pouvoir au Nigeria. L'importance des idées panafricaines de Kwame N'Krumah.
Akli D (Algérie)
Entretien avec Akli D. à l'occasion de la sortie de son album. D'origine kabyle, sa musique est à base de Châabi et ne s'embarrasse pas de frontières. On y retrouve des sonorités africaines et celtes, issues de ses voyages aux États-Unis et en Irlande. Il nous évoque l'étroite corrélation entre sa musique et les événements touchant sa famille. Akli nous esquisse un bref historique des musiques algériennes (Châabi, Raï, Arabo-andalous). Perpétué par des chanteurs qui défendent leur liberté et celle de leur peuple, le Châabi est devenu une musique rebelle.
Manuel Wandji (Cameroun)
Percussionniste franco-camerounais,Manuel Wandji nous invite à voyager entre les valeurs traditionnelles de la musique africaine, particulièrement celle qu'il puise de la forêt équatoriale du Cameroun, et des sons contemporains et urbains. il nous évoque sa première rencontre avec les percussions et comment il a pu banir les frontières musicales entre tradition et modernité, à travers le métissage de sa musique. Les richesses culturelles et musicales qu'il a acquises grâce aux rencontres effectuées à l'époque où il était percussionniste "free-lance". Et sans détour, il analyse le contexte exact de la "musique world" en France, et la centralisation extrême des "affaires"musicales à Paris, capitale de la musique du monde ?
Gastafaray (Madagascar)
Rencontre avec Hery R.R., Chanteur du groupe Gastafaray. Il revient sur son parcours artistique et la réalisation de son premier album "Kely Kely". Évoluant au sein du paysage musical parisien, il s'efforce à faire rencontrer les artistes malagasy "exilés" sur Paris. Ses textes nous renvoient à la société malagasy et au monde d'aujourd'hui. Il s'inspire de la sagesse ancestrale malagasy et du reggae.