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Musiques du monde

Musiques d'ici et d'ailleurs

Wendo Kolosoy - Marie LouiseAntoine Kolosoy devient pour le public "Wendo" en hommage dit-on au Duc de Windsor. Il est le père de la rumba africaine qui puise ses airs dans le rythme "kongo", mélangés avec les nouveaux sons latinos. Chez lui au Congo, on l'appelle "Alenga Nzembo", le maître de la chanson. Après trois décennies d'absence, Wendo revient devant la scène avec un album chez Label Bleu. Témoin vivant de trois générations de pouvoir, il ne peut ignorer l'évolution socio-politique de son pays. Et justement, son album porte un regard sur la société, comme un miroir qui reflète tout ce que l'homme cache derrière son masque. Rencontre avec le père de la rumba congolaise lors de son passage à la 25ème édition du Festival des Musiques Métisses d'Angoulême.

Geoffrey Oryema - SpiritAvec son album "Spirit", le quatrième de sa discographie et dix ans après "Exil", Geoffrey Oryema revient avec un nouveau look et un nouveau ton musical. Pour lui, "Spirit" est comme un retour aux sources. Il nous rappelle brièvement son parcours musical, son apprentissage à l'école dramatique en Ouganda, sa première rencontre avec les instruments traditionnels africains. Il nous explique les causes des changements dans sa vie qui se reflète dans ses compositions.

Boubacar Traoré - MaciréBoubacar Traoré, alias Karkar, a été découvert par les Maliens dans les années soixante, quand ces derniers se réveillaient chaque matin au son de sa voix sur la radio nationale malienne. Avec ses morceaux comme "Mali Twist", "Kayeba" ou encore "Mariama", Boubacar a invité ses compatriotes à revenir au pays pour oeuvrer à la reconstruction nationale. En 1989, la télévision malienne l'invite dans une émission, et les Maliens n'en reviennent pas, car tout le monde le croyait disparu. Deux ans plus tard, il atterrit à Paris, mais la musique semble s'éloigner de lui. Et c'est ce parcours atypique d'un homme profondément humain que vous découvrirez dans ce magazine.

Rokia Traoré - MouneïssaNée à Bamako, capitale du Mali, Rokia Traoré a quitté à l'âge de quatre ans son pays natal, avec sa famille, suivant l'affectation du père qui était diplomate. Et pourtant, l'Europe, l'Orient, le Maghreb et les autres pays d'Afrique n'ont pas eu raison de l'ancrage culturel de la petite Rokia, qui a toujours baigné dans un environnement familial qui respecte partout les principes de la culture mandingue. Ses compositions sont plus orchestrées et plus énergiques où les sonorités des instruments traditionnels africains, comme le grand balafon "balaba" se marient harmonieusement avec ses cordes vocales et un arrangement plus contemporain.

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